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Par Administrateur réseau le jeudi 21 janvier 2021, 20:03 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le mardi 19 janvier 2021, 14:16 - C'est dans le journal ...
Extrait du Parisien :
Une poignante histoire assez méconnue
Cette poignante histoire, assez méconnue jusqu'alors, le documentariste l'a découverte en lisant « La splendeur des Brunhoff » (Fayard, 2018). Ce livre écrit par sa compagne Yseult Williams raconte l'histoire de la famille Brunhoff, dont l'un des fils faisait partie du réseau formé dès juin 1940 dans quelques grands lycées parisiens.
« J'ai ensuite été aidé par l'historien Georges Joumas (« La tragédie des lycéens de Sologne », éditions Corsaire, 2014) et je me suis appuyé sur de très rares photos et documents d'archives », ajoute David André.
JOUMAS Georges
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Par Administrateur réseau le lundi 11 janvier 2021, 20:41 - C'est dans le journal ...
https://www.magcentre.fr/206019-sinistre-nouvelle-le-stock-des-editions-corsaire-parti-en-fumee/
https://www.leparisien.fr/economie/business/loiret-la-maison-d-edition-corsaire-lance-une-cagnotte-apres-l-incendie-08-01-2021-8417946.php
Par Administrateur réseau le dimanche 27 décembre 2020, 11:41 - A la une
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Par Administrateur réseau le jeudi 17 décembre 2020, 17:47 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le lundi 14 décembre 2020, 17:52 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le lundi 7 décembre 2020, 18:57 - C'est dans le journal ...
JOUMAS Georges
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Par Administrateur réseau le vendredi 6 novembre 2020, 17:49 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le mardi 3 novembre 2020, 19:30 - C'est dans le journal ...
JOUMAS Georges
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Par Administrateur réseau le vendredi 23 octobre 2020, 20:19 - C'est dans le journal ...
L’ouvrage Voix de Fêtes (Cent ans de discours aux Fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans 1920-2020), publié par Pierre Allorant et Yann Rigolet, constitue l’une des dernières parutions de Corsaire Éditions, en 2020.
Pierre Allorant est professeur d’histoire du droit et des institutions à l’université d’Orléans (membre affilié du laboratoire POLEN EA 4710) ainsi que doyen de la faculté de droit d’Orléans (depuis novembre 2016).
Yann Rigolet est professeur-coordinateur au Lycée des Métiers Sainte-Croix Saint-Euverte d’Orléans et chargé de cours à l’Université d’Orléans.
Au sein du laboratoire POLEN (Pouvoirs, Lettres, Normes), Pierre Allorant est membre affilié de la branche CEPOC (Centre d’Études Politiques Contemporaines), dont le professeur des universités Jean Garrigues est l’actuel directeur. La spécificité du CEPOC est d’appliquer en priorité les questionnements du laboratoire POLEN au champ des pouvoirs, institutionnels et autres, mais aussi des contre-pouvoirs, des marges et des dissidences politiques, sociales et culturelles. Il regroupe des historiens du politique et de la littérature, des linguistes, des civilisationnistes et des historiens du droit. Sa spécificité, à l’échelle nationale, est notamment d’être la seule équipe d’historiens français travaillant sur la vie parlementaire. Les problématiques et les travaux du CEPOC sont centrés sur la période contemporaine (XIXe-XXIe siècles) mais également ouverts aux autres périodes historiques, de l’Antiquité à la période moderne. La perspective est donc historique, concernant les politiques de la mémoire (commémorations, discours politiques, mémoires de l’événement et lieux de mémoire).
Par Administrateur réseau le vendredi 16 octobre 2020, 19:36 - C'est dans le journal ...
Durant l’entre-deux guerre, André Mailfert est devenu le premier grand industriel du « faux ». À la tête de 250 artisans, il inonde le monde de ses copies de meubles et œuvres d’art. Fabulateur né et joueur invétéré, il parvient à tromper les meilleurs experts de son temps. Son ingéniosité et les techniques qu’il a développées en ont fait une référence. Aujourd’hui, son nom est devenu synonyme d’escroquerie dans le milieu des antiquaires où les scandales de faux continuent de faire la Une. Musées nationaux, collections privées… personne n’est à l’abri des nouveaux Mailfert.
« Dans la vie, il y a ceux qui roulent les autres… et les autres » dès les premières pages de ses mémoires, le ton est donné. André Mailfert ne s’en cache pas, c’est un faussaire. Il fait partie de cette classe d’hommes vaniteux et ambitieux, prêts à tout pour réussir.
Sa spécialité : le meuble ancien. Crottes de mouche, poussière de grenier, fausses égratignures… tout les moyens sont bons pour faire d’un meuble tout neuf, une antiquité vieille d’un siècle. Les spécialistes n’y voient que du feu. Alors le faussaire va jusqu’à inventer un faux courant artistique du 18e siècle… Encore une fois, ça passe !
Son talent de fabulateur va lui permettre de construire l’un des premiers empires du faux : un atelier au cœur d’Orléans, 250 employés et plusieurs millions de chiffre d’affaire…
Aujourd’hui encore, l’histoire d’André Mailfert, premier grand industriel du faux, fait écho à de nombreuses réalités. 50% des objets d’art en circulation seraient des faux, Versailles a récemment été victime d’une arnaque à plusieurs millions, la contrefaçon est désormais un marché mondial.
Pourquoi une telle folie du faux ? Que disent les histoires de faussaires sur nous même et notre époque ?
Par Administrateur réseau le mardi 6 octobre 2020, 21:19 - C'est dans le journal ...
La culture plus forte que le sanitaire ! La troisième édition de « Livre O Cœur », le salon régional du livre, a tenu ses promesses avec de nombreux visiteurs, malgré un petit reflux sur l’an passé. « C’est vrai, explique Noëlle Mirande présidente de l’association Arts et Littératures au Pluriel et organisatrice du salon, nous ne savions pas trop où nous allions, les visiteurs allaient-ils être présents ? ». En fait cette troisième édition a répondu aux attentes, même si le déplacement à l’intérieur de la serre du Jardin des Plantes était guidé et contraint interdisant parfois tout arrêt devant les stands ou discussions avec les auteurs.
Mais les maisons d’édition régionales ou locales comme Corsaire ou Infinimes ont joué le jeu avec près de 70 auteurs qui ont dédicacé leurs ouvrages, le week-end des 3 et 4 octobre. Quelques parisiens avaient même fait le déplacement à l’exception d’Antoine de Baecque, critique littéraire et tête d’affiche de cette édition, qui a fait faux bond sans explication. Les stands étaient donc bien garnis avec des auteurs dans toutes les catégories de la littérature, roman, histoire, BD, poésie.
La littérature fait de la Résistance
On notait en particulier la présence de deux contributeurs de MagCentre : Sophie Deschamps (Le silence des soutanes, Corsaire éditions) et de Pierre Allorant (Voix de Fêtes, 100 ans de discours aux fêtes de Jeanne d’Arc, Corsaire éditions) mais aussi d’auteurs plus anonymes ou médiatiques comme François Guéroult notre confrère journaliste de France Bleu.
Cette année le salon s’était mis aux couleurs des « VoyageS » qu’ils soient intérieurs, imaginaires, intimes ou ouverts sur les grands horizons. « C’est une porte ouverte sur le monde, explique Noëlle Mirande, nous en avons bien besoin dans ces temps confinés ».
De même, le salon avait décidé de créer cette année le prix « Résistances », destiné à récompenser un ouvrage centré sur les grands enjeux sociétaux. Dimanche c’est le livre de Giulia Foïs, journaliste à France inter, qui a été récompensé. Je suis une sur deux, témoigne de l’agression sexuelle dont l’auteure a été victime, de l’enquête qui a suivi et des trois ans de procédures. « C’est un prix que nous voulons développer, poursuit Noëlle Mirande, nous allons l’ouvrir puis lui donner plus d’écho en 2021 ».
Jean-Jacques Talpin
Par Administrateur réseau le lundi 28 septembre 2020, 14:43 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le lundi 28 septembre 2020, 14:28 - C'est dans le journal ...
Les discours des fêtes de Jeanne d'Arc à Orléans, ceux des maires et de leurs invités, sont des discours qui se réfèrent à une histoire –et c'est, bien sûr, toujours la même histoire, que chacun connaît ! Mais ce sont aussi desdiscours qui s'inscrivent dans la période, dans l'année où ils sont prononcés. Si bien que tout enparlant de l'histoire – et de la même histoire –, ils évoquent l'actualité, ils appellent à la mise enœuvre des valeurs qui étaient celles de Jeanne d'Arc en un temps donné. Et donc, l'intérêt deces discours tient à ce qui, entre eux, est permanent, mais aussi à ce qui est changeant.C'est pourquoi il faut saluer le livre que Pierre Allorant et Yann Rigolet viennent de publier auxÉditions Corsaire – éditions orléanaises – sous le titre : Voix de Fêtes : cent ans de discoursaux Fêtes de Jeanne d'Arc d'Orléans (1920- 2020).Précisons d'abord que si ce livre porte sur les cent dernières années, c'est simplement parceque c'est à partir de 1920 que les maires d’Orléans – le premier étant Albert Laville – ont choisid'inviter une personnalité pour présider les fêtes de Jeanne d'Arc. Il s'en est suivi rituellementun discours du maire pour accueillir l'invité avant que celui-ci ne réponde.Précisons aussi que le livre de Pierre Allorant et de Yann Rigolet n'est pas exhaustif : outre lefait que certains discours n'ont pas pu être retrouvés, il aurait fallu bien des pages pour recueillirquelque deux cents discours... Et encore y a-t-il, de surcroît, les discours prononcés lors de lacérémonie dite de « remise de l'étendard » dont l'étude serait également intéressante, tant pource qu'il y aurait dans ces deux cents autres discours de permanences et aussi de différencessignificatives.Le premier invité, en 1920, fut le maréchal Foch. Il y avait là une logique qu’explique bien dansla préface de l'ouvrage Jean Garrigues : Foch était « auréolé des lauriers de la victoire sur lesAllemands qu'il avait boutés hors de France comme Jeanne d'Arc avait bouté les Anglais. »
Jean-Pierre Sueur
Par Administrateur réseau le jeudi 24 septembre 2020, 11:35 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le dimanche 20 septembre 2020, 09:37 - C'est dans le journal ...
https://www.magcentre.fr/201227-un-beau-livre-revient-sur-un-siecle-de-fetes-johanniques-a-orleans/
La Covid a eu raison cette année des fêtes johanniques à Orléans, du moins sous leur forme traditionnelle. Mais Jeanne d’Arc est bien à l’honneur cet automne avec notamment un programme de conférences et la sortie d’un beau livre.
Orléans peut s’enorgueillir de posséder dans son patrimoine la plus ancienne fête de France (des fêtes johanniques inscrites à l’Inventaire national du Patrimoine culturel Immatériel depuis le 13 mars 2018). En effet, dès 1430, c’est-à-dire dès l’année suivant la libération de la cité par Jeanne d’Arc, une procession rendait déjà hommage à la valeureuse jeune fille. Des fêtes qui, six siècles après existent toujours même si de nombreuses modifications sont intervenues au fil du temps.
C’est pourquoi dans un beau livre Voix de Fêtes, cent ans de discours aux Fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans 1920- 2020 (Corsaire Éditions), Pierre Allorant et Yann Rigolet reviennent en détail sur les discours des maires et des invités civils de ces fêtes. Une idée que l’on doit à Christian Bidault, fondateur de Mag Centre, qui nous a quittés en mai dernier.
Comme l’explique l’historien Jean Garrigues dans sa préface, « depuis 1920, ce rituel mémoriel s’est enrichi de l’invitation d’une personnalité extérieure, chargée de présider les cérémonies festives et de prononcer un discours toujours très attendu en hommage à Jeanne et aux Orléanais ». Ainsi 96 personnalités politiques, mais aussi médiatiques, littéraires ou scientifiques ont laissé leur empreinte à Orléans. 96 et non 100 en raison notamment de l’interruption de ces festivités durant la seconde guerre mondiale. Des discours qui constituent, poursuit Jean Garrigues, « le fil conducteur de notre archéologie mémorielle, soubassement indispensable de notre histoire républicaine ».
Vous ne trouverez toutefois pas dans ce livre les 96 discours des invités et des maires parce que comme l’expliquent les auteurs « cela aurait signifié couper, ne sélectionner que de brefs extraits (…) Cela aurait été aussi renoncer aux illustrations qui font la vie et le sel des fêtes, des portraits à la couverture de l’événement par la presse surtout locale, des caricatures aux menus de banquets et aux affiches et programmes qui donnent le ton de chaque millésime ». Du coup, Ils prennent soin de prévenir les reproches en reconnaissant que « la sélection a été rude, souvent douloureuse, éminemment critiquable car forcément en partie subjective».
Des invités politiques prestigieux
Et il est vrai que la liste de ces invités raconte à elle seule les évolutions de la société française au sortir de la première guerre mondiale jusqu’à nos jours Ainsi, le premier invité de ces fêtes n’est autre que le maréchal Foch, le grand vainqueur de 14-18. Suivent les présidents des IIIe et IVe Républiques puis ceux de la Ve. Avec presque toujours des paroles fortes, Ainsi en 1947 (dont la couverture du livre reprend l’affiche avec l’intitulé RECONSTRUIRE) le président de la République Vincent Auriol parle franc : « Il faut que chacun comprenne qu’après cette guerre qui a ébranlé le monde, les ruines sont telles, le déséquilibre est si profond que, pour des années, le niveau de vie, quel que soit le régime politique, économique et social, ne peut plus être le même que dans les temps heureux antérieurs à 1914. »
De même en 1959, le général de Gaulle rend hommage à Jeanne d’Arc par ces mots : « Cette jeune fille, venue combattre au moment où tout semblait perdu, cette jeune fille, dédaignant tous les artifices, allant droit au cœur, à l’âme de ses concitoyens et parvenant à leur rendre l’espoir alors qu’il paraissait perdu. »
En effet, la tradition voulait que le chef de l’État vienne présider les fêtes johanniques l’année suivant son élection. Une tradition respectée par Charles de Gaulle donc, Georges Pompidou est venu en 1963, en tant que Premier Ministre, et Valéry Giscard d’estaing ne viendra lui qu’en 1979. C’est pourquoi François Mitterrand est venu deux fois, en 1982 et 1989, suivi de Jacques Chirac en 1996. Curieusement ce rituel s’est perdu avec le quinquennat puisqu’en 2008 Nicolas Sarkosy s’est fait représenté par sa garde des Sceaux, Rachida Dati tandis qu’en 2013, Serge Grouard (le maire ayant le privilège de choisir l’invité) a fait venir le chef d’état-major, le Général Bertrand Ract-Madoux.
Et puis, il faut bien sûr citer le cas d’Emmanuel Macron qui lui est venu à Orléans en 2016, soit un an avant son élection, en tant que ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique. Une exposition médiatique qui lui permet en fait de lancer véritablement sa campagne présidentielle depuis la cité johannique avec un discours dans lequel à travers son hommage à Jeanne, il trace déjà son chemin : « Elle sait qu’elle n’est pas née pour vivre mais pour tenter l’impossible. Comme une flèche sa trajectoire fut nette. Jeanne fend le système. » Ou bien encore : « Elle était un rêve fou, elle s’impose comme une évidence ».
Anne-Aymone Giscard d’Estaing, première invitée femme en 1975
Il aura donc fallu attendre 55 ans avant qu’une femme préside ces fêtes, « reflet parmi d’autres du machisme de notre microcosme politique », déplore Jean Garrigues. L’épouse de Valéry Giscard d’Estaing accepte donc l’invitation du maire avec cette jolie phrase prononcée dans son discours : « Il a semblé juste que les femmes de notre pays soient associées à travers l’une d’entre elles à l’hommage rendu à la plus illustre de tous les temps. » Le maire de l’époque René Thinat a lui choisi une citation de Châteaubriand : « Les femmes valent infiniment mieux que les hommes. Elles ont l’élévation dans la pensée et sont généreuses. » Une autre épouse de Président, Bernadette Chirac viendra à Orléans en 2003.
A ce jour 15 femmes ont présidé ces fêtes dont en 1997,Geneviève Anthonioz-de Gaulle, alors présidente d’ATD-Quart-monde, suivie d’ailleurs dans une volonté louable de “rattrapage” de trois femmes, Ségolène Royal, ministre de l’Enseignement scolaire en 1998, la garde des Sceaux, Elisabeth Guigou, en 1999 puis Nicole Fontaine, présidente du Parlement européen, en 2000.
Des invité(e)s atypiques mais très apprécié(e)s des Orléanais
Il convient également de se souvenir que le grand écrivain Maurice Genevoix a présidé ces fêtes en 1954, de l’académicien Alain Decaux en 1988, mais aussi de Michèle Cotta, Présidente de la Haute-Autorité de l’audiovisuel (ancêtre du CSA), l’astronaute Claudie Haigneré en 2002, Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’Académie Française en 2007, le judoka David Douillet en 2010, le journaliste Patrick Poivre d’Arvor en 2011 ainsi qu’Audrey Pulvar en 2015, ou bien encore Stéphane Bern en 2014.
Sans oublier le geste républicain de Serge Grouard qui invite en 2012 ses deux prédécesseurs Jean-Louis Bernard (maire de 1988 à 1989 suite à la démission de Jacques Douffiagues et décédé le 26 mars dernier) et Jean-Pierre Sueur maire de 1989 à 2001.
Une initiative originale renouvelée en 2017 par Olivier Carré qui après le désistement de Jean-Louis Borloo invite les 22 maires de la Métropole puis en 2019 les 13 villes jumelées avec Orléans.
“Jeanne n’appartient à personne”
C’est une phrase qui a émaillé de nombreux discours aussi bien dans la voix des invités que dans celles des maires notamment dans les années 90. Car comme l’indiquent les auteurs : « Depuis le 1er mai 1988 et l’instauration de son propre défilé parisien place des Pyramides en hommage à Jeanne d’Arc, le Front National a longtemps réalisé une puissante et persistante privatisation politique du souvenir de l’héroïne, provoquant un malentendu de près d’un tiers de siècle entre l’esprit des fêtes orléanaises et la perception politique nationale de l’héroïne.»
Une jeune fille incarne la Pucelle d’Orléans depuis 1948
Par ailleurs, il est impossible d’évoquer ces fêtes sans parler de la jeune fille qui durant une année se glisse dans la peau de Jeanne et ce depuis 1948. Ici rien à voir avec l’élection d’une Miss. La désignation de la jeune fille repose avant tout sur ses valeurs morales : elle doit être chrétienne et engagée auprès des autres au sein d’une association. Jusqu’en 2000, elle était choisie une année dans un lycée privé puis l’année suivante dans un établissement public. Elle devait être née à Orléans, y vivre et y étudier. Des critères élargis depuis mais les qualités morales exigées, elles, demeurent.
Des jeunes filles malmenées parfois comme en témoignent en 2018, via les réseaux sociaux, les commentaires racistes et haineux envers Mathilde Edey-Gamassou, (voir Mag Centre 9 mai 2018) la jeune orléanaise d’origine polonaise et béninoise qui incarne la Pucelle d’Orléans cette année-là. Des propos condamnés à Orléans et ailleurs et bien sûr dans les discours du 8 mai. Ainsi, le maire Olivier Carré martèle que « le racisme n’a jamais sa place en France, a fortiori lorsqu’il s’agit de fêter la plus belle figure de notre roman national » . De son côté le Premier Ministre Edouard Philippe réserve la fin de son allocution à Mathilde en reprenant la belle phrase de Malraux prononcée en 1961 à Orléans, à propos de la libératrice de la cité : « Que les filles d’Orléans continuent à t’incarner tour à tour ! Toutes se ressemblent, toutes te ressemblent ».
Vous l’aurez compris cet ouvrage riche et dense est à découvrir dans l’ordre que l’on souhaite, selon ses goûts et ses préférences tant il y a à lire mais aussi à voir. Une jolie idée de cadeau à glisser sous le sapin.
Sophie Deschamps
Par Administrateur réseau le jeudi 20 août 2020, 10:00 - Nouveautés
Par Administrateur réseau le dimanche 28 juin 2020, 16:00 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le mercredi 22 avril 2020, 20:40 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le lundi 20 janvier 2020, 19:38 - C'est dans le journal ...
Fipadoc 2020 : parmi les cinq films à voir absolument dans la compétition nationale :
Les Lycéens, le traîte et les nazis, inspiré du livre de Georges JOUMAS.
“Les Lycéens, le traître et les nazis”, de David André
Après avoir injecté l’esprit de la comédie musicale dans un documentaire de société, embarquant dans cette drôle d'aventure des lycéens de Boulogne-sur-Mer (Chante ton bac d'abord, en 2014), David André sort le documentaire historique de ses rails. Les lycéens, le traître et les nazis revient sur un épisode méconnu de la Résistance, mettant en scène des jeunes gens d'aujourd'hui dans une évocation tendue de l'aventure tragique de jeunes Parisiens unis dès 1940 contre l’occupant, et dont beaucoup périrent en 1944, dénoncés par l’un des leurs à la Gestapo. Une expérimentation documentaire originale et grand public, qui flirte ingénieusement avec la fiction pour faire dialoguer de bout en bout le présent avec le passé.
JOUMAS Georges
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