Par Administrateur réseau le mercredi 12 novembre 2025, 18:16
La libération d’Orléans en 1944 comme vous ne l’avez jamais vue !
mercredi, 12 novembre 2025
Un ouvrage rassemble 350 photos inédites du médecin-résistant Jean Falaize. Un témoignage de première main remarquable, illustré entre Orléans et les décombres de l’Allemagne nazie.
Par Jean-Jacques Talpin.
Alors que l’on fête tout juste les 80 ans de la fin de la barbarie nazie, la littérature est abondante sur les grands épisodes qui ont marqué la libération du territoire, en particulier dans la région. Mais il est un témoignage qui va bouleverser la connaissance de cette libération notamment d’Orléans par les armées du général Patton le 16 août 1944. Il est dû à l’un des acteurs et observateurs majeurs de cette page héroïque : le docteur Jean Falaize. L’ouvrage « Libérer Orléans 1944-1945 » publie les archives photographiques de ce médecin à l’hôpital qui était aussi et d’abord un résistant. C’était aussi un photographe, amateur certes mais éclairé.
Reporter de guerre
Muni de son appareil photo, Jean Falaize réalise des centaines de clichés, de sa ville bien sûr occupée durant 50 mois jour pour jour par l’armée allemande, mais aussi de sa marche vers les décombres de l’Allemagne nazie. Engagé comme médecin-capitaine dans les armées interalliées de la 1ère armée De Lattre de Tassigny, il se fera, outre son travail sanitaire, reporter de guerre entre Orléans et Berchtesgaden, jusqu’à l’horreur de Dachau. Au total, il regroupera dans quatre albums 350 photos qu’il commentera et légendera une à une retraçant sa marche et la libération de l’Europe.
Premier adjoint du maire Pierre Chevallier
Annoté par Benoît Falaize, docteur en histoire, agrégé et surtout petit-fils de Jean Falaize, l’ouvrage préfacé par Pierre Allorant est complété par le journal de marche du 137e régiment d’infanterie du Kansas.
La publication de l’ouvrage est aussi l’occasion de rendre hommage à ce médecin, médaillé de la Résistance, délégué départemental du général de Gaulle et premier adjoint du premier maire d’Orléans libérée, Pierre Chevallier, entre 1947 et sa mort en 1950. Un homme aujourd’hui quelque peu oublié dans sa ville, même si une petite rue-impasse du quartier Saint-Marc lui rend hommage.
(1) « Libérer Orléans 1944-45 : d’Orléans à Berchtesgaden. Les albums photos d’un médecin résistant ». Par Jean Falaize. Préface de Pierre Allorant. Éditions Corsaire. 39 euros.
Par Administrateur réseau le samedi 20 septembre 2025, 09:02
Accusé de trahison parce que juif, déporté en Guyane avant d’être réhabilité en 1906 Alfred Dreyfus reste le « symbole de la lutte contre l’antisémitisme et l’injustice et figure du courage citoyen » comme l’écrit une délibération du conseil municipal d’Orléans qui se réunira ce lundi 22 septembre. Affecté en mars 1918 au commandement du parc d’artillerie de la cinquième région militaire situé rue du Parc à Orléans, Alfred Dreyfus y demeure jusqu’en janvier 1919 et y accomplit sa dernière mission militaire.
Alors que la LICRA et les défenseurs des droits humains réclamaient depuis longtemps une reconnaissance orléanaise, la mairie était restée sourde jusqu’à présent. Elle vient finalement d’accepter un hommage et d’honorer la mémoire du Capitaine Alfred Dreyfus en nommant la place d’Armes située dans le quartier Sonis : « Place d’Armes – Alfred Dreyfus ».
ÉCHOS DE L'AFFAIRE DREYFUS EN ORLÉANAIS - Georges JOUMAS
Par Administrateur réseau le vendredi 19 septembre 2025, 22:56
Alfred Dreyfus acheva sa carrière militaire à Orléans, après avoir servi pendant dix mois au sein du cinquième régiment d’artillerie. Un court passage mais hautement symbolique bientôt célébré par la ville qui a décidé de renommer l’actuelle Place d’Armes en Place Alfred Dreyfus. Cette décision, qui devrait être scellée par le vote du conseil municipal le 22 septembre prochain, est soutenue par la LICRA qui avait par ailleurs lancé une pétition en ce sens au mois d’août, pétition qui avait recueilli plus de 700 signatures. Une initiative qui avait fortement plu au maire de la ville, soucieux de préserver la mémoire de l’Affaire. Pour en savoir plus, on peut suivre ce lien. Une bonne nouvelle à laquelle n'est pas étranger notre ami Georges Joumas, auteur, entre autres, de : Échos de l'affaire Dreyfus en orléanais (2010), Alfred Dreyfus officier en 14-18 (2011) et Alfred Dreyfus citoyen (2018).
ÉCHOS DE L'AFFAIRE DREYFUS EN ORLÉANAIS - Georges JOUMAS
Par Administrateur réseau le vendredi 19 septembre 2025, 17:11
L'historien loirétain, qui est un spécialiste reconnu de l'affaire Dreyfus ayant écrit plusieurs ouvrages sur le sujet et son prisme orléanais, avait commencé à militer pour une telle reconnaissance, en 2000. Il avait sollicité plusieurs maires d'Orléans. Même s'il n'avait pas obtenu gain de cause, d'autres ont pris le relais. Et Serge Grouard a (enfin) concrétisé ce devoir de mémoire.
Le maire d'Orléans, Serge Grouard (divers droite), a été sensible aux efforts de la Licra du Loiret qui a lancé, fin août, une pétition pour avoir un lieu dédié à Alfred Dreyfus, à Orléans, où il a, des années après l'affaire (déclenchée en 1898), terminé sa carrière militaire (avril 1918 - janvier 1919), en tant que commandant du parc d'artillerie de la cinquième région militaire. L'élu a indiqué qu'il avait décidé de rebaptiser la place d'armes du quartier Sonis en place Alfred-Dreyfus.
Des démarches dès 2000
Une nouvelle qui n'est pas passée inaperçue auprès du Loirétain Georges Joumas, historien et spécialiste de l'affaire Dreyfus qui a écrit plusieurs livres. Il s'en félicite sachant qu'il a commencé des démarches afin d'honorer la mémoire de Dreyfus, à Orléans. En 2000, il avait écrit à Jean-Pierre Sueur (PS), alors maire d'Orléans. Sauf que Jean-Pierre Sueur a été battu par Serge Grouard aux élections, en 2001.
"En 2006, j'ai écrit une longue lettre à Serge Grouard. Il était d'accord mais rien ne s'est passé. Comme il y avait de nouvelles voies dans le quartier Sonis à baptiser, je l'ai relancé en 2010. Mais la proposition n'a pas été retenue. J'ai même écrit à Olivier Carré, en 2019, mais je n'ai pas eu de retour."
Pensant avoir fait le nécessaire, d'autres ont pris le relais. À l'image de la Licra du Loiret. Mais aussi de Ghislaine Kounowski (PS), conseillère municipale d'opposition, qui a écrit une tribune dans le bulletin municipal de septembre 2025, intitulée "Alfred Deryfus, le grand oublié de la mémoire orléanaise".
Ainsi que le président de la République qui a proposé que le 12 juillet devienne une journée commémorative pour Dreyfus, pour la victoire de la justice et de la vérité contre la haine et l’antisémitisme. En effet, le 12 juillet 1906, la Cour de cassation rendait à Alfred Dreyfus son innocence, sa liberté, sa dignité et son honneur.
Georges Joumas a découvert les ramifications orléanaises de l'affaire Dreyfus en se penchant sur la vie de Louis Gallouédec, maire de Saint-Jean-de-Braye de 1912 à 1937.
ÉCHOS DE L'AFFAIRE DREYFUS EN ORLÉANAIS - Georges JOUMAS
Par Administrateur réseau le mardi 28 mai 2024, 21:57
Le collège Jean Pelletier a officiellement changé de nom ce lundi 27 mai 2024. Il devient le collège « Alice et Jean Pelletier », tout deux Résistants et Déportés.
Le collège d’Orléans (Loiret) situé au 11 rue des Tonneliers ne s’appellera plus seulement collège Jean Pelletier, mais collège Alice et Jean Pelletier. L’officialisation du changement de nom a eu lieu ce lundi 27 mai 2024 en présence du Président du Loiret, Marc Gaudet.
Cette demande de changement de nom a été portée par des élèves de 3ème du collège qui ont fait des recherches, laissant apparaître qu’Alice Pelletier, tout comme son mari Jean, a fortement contribué dans la Résistance locale durant la Seconde Guerre mondiale.
Suite à une demande du principal que le prénom d’Alice soit associé à celui de son mari, le changement de nom de l’établissement a été approuvé par le Département, la Mairie d’Orléans et le Conseil d’administration.
Un couple dans la Résistance et la Déportation
Jean Pelletier est originaire du Loiret (Orléans et de Saint-Jean-de-Braye). Il s’engage très tôt dans la Résistance au sein du réseau de renseignements CND Castille du colonel Rémy. Il agit en région parisienne, dans l’Orléanais et en Belgique.
Son épouse Alice est également membre du réseau. Trahis, ils sont arrêtés et déportés en 1942. Après cinq transferts de camps, Jean Pelletier meurt d’épuisement à Nordhausen, le 29 mars 1945.
Malgré la maladie et ses conditions terribles de détention, Alice Pelletier survit du camp d’Auchswitz et retrouve ses quatre enfants. Elle est décédée en 1994.
Par Administrateur réseau le mardi 9 avril 2024, 22:22
Dans le Loiret, l’histoire du maquis de Lorris est bien connue, mais la résistance sur ce département ne saurait s’y limiter. Corsaire éditions publie « Le Gâtinais en résistance », livre très intéressant et bien conçu, signé Liliane Brulez. Cet imposant ouvrage de 448 pages a le mérite de faire émerger l’histoire d’autres maquis, à l’histoire jusque-là éclipsée.
Chefs de la Résistance de Griselles (coll.privée M. Norest)
Propos recueillis Izabel Tognarelli
Les recherches pour votre livre remontent au début des années 2000. Comment se sont-elles organisées au fil du temps ?
Quand j’étais petite, on me racontait souvent les histoires qui s’étaient passées dans ma famille : les arrestations, la Gestapo qui arrivait. J’étais tout ouïe. Plus tard, j’ai écrit un livre sur le quartier de la Chaussée. Au fur et à mesure que je rencontrais des gens pour leur faire raconter leur vécu, je leur faisais toujours un peu raconter la guerre. J’avais aussi pour voisin Bernard Chalopin, du maquis de Lorris. Il m’a indiqué d’autres résistants qui avaient œuvré un peu partout dans les environs et pas forcément dans le maquis de Lorris, justement.
Comment avez-vous procédé pour collecter leurs témoignages ?
J’ai rencontré mes interlocuteurs à de nombreuses reprises, pas de façon ponctuelle. Pour Bernard Chalopin, je ne sais pas combien de kilomètres de bandes j’ai enregistré (à l’époque, c’étaient encore des cassettes). Pour les autres, c’est pareil : je suis allée les voir 5 ou 6 fois chacun, j’y passais trois heures : c’était très long. Au bout d’un an ou deux, je me suis retrouvée avec beaucoup d’enregistrements, je me suis dit que ce serait bien d’en faire quelque chose.
Quelle fut l’étape suivante ?
J’ai voulu voir ce que disait la version officielle et j’ai commencé un travail de recherches dans les archives. Je me suis rendue aux Archives départementales du Loiret, aux Archives nationales, à la bibliothèque contemporaine de Nanterre. Bien évidemment, je suis allée aux archives militaires de Vincennes, mais aussi à celles du Blanc, où sont conservées toutes les archives militaires judiciaires, c’est très intéressant. Ce que j’y ai lu – notamment le jugement de la Gestapo d’Orléans – n’est actuellement plus accessible à cause d’un désamiantage, une décontamination appelée à durer.
Comment s’est déroulé ce volet de votre recherche ?
Les Archives de la Seconde Guerre mondiale sont ouvertes au public depuis 2015. Mes recherches sont antérieures. Pour y avoir accès, il fallait une dérogation et six mois pour l’obtenir. Au Blanc, c’est une caserne et des archives militaires : j’étais toute seule, il n’y avait pas de salle de lecture et vous n’aviez pas le droit de prendre des notes. Mais je pouvais enregistrer. J’ai donc lu à haute voix tout le jugement de la Gestapo d’Orléans, toute la journée, du matin au soir. Quand on fouille dans les archives de la police ou de la justice pendant l’Occupation, on découvre des choses passionnantes. On parvient à croiser les renseignements et on voit comment l’ennemi percevait les résistants. On voit qui étaient les responsables recherchés.
Que gardez-vous de ce croisement de regards entre l’ennemi et les résistants ?
Il faut voir comment les résistants étaient traités. J’ai trouvé des documents d’arrestation, notamment ceux de la famille Vessière. Jean Vessière était responsable du réseau Prosper à Montargis. Les rapports de recherche au sujet des Vessières sont glaçants. On se demande comment des gens peuvent être capables de telles choses. Mais il faut se rendre à l’évidence : l’humain est ainsi.
Que vous reste-t-il de plus prégnant de ces années de travail ?
Indéniablement, mes rencontres avec les résistants. J’ai un regret – je ne peux pas m’en consoler, car il est à présent trop tard – c’est qu’ils n’auront pas mon livre. Vraiment, j’ai rencontré des gens d’une gentillesse, d’une générosité et d’une modestie ! C’est formidable de rencontrer des gens comme ça ! Quand je lis, je les entends. Quand je rédigeais, ça me faisait même de la peine qu’ils ne soient plus là. On sait aujourd’hui que la reconnaissance, les cérémonies, ont un impact réparateur, thérapeutique, sur les traumas liés aux guerres. Les résistants ne l’ont pas eue. Cette réparation vient un peu tard, mais au moins, elle est venue. Et là, cela rejoint mon travail de psychologue (Liliane Brulez exerce par ailleurs en tant que psychologue, dans le Montargois, NDLR).
Il y a aussi la personnalité trouble d’Annick Boucher : comment des gens aussi prudents que les résistants ont-il pu se faire avoir ?
Il y avait à la fois de la prudence, mais aussi de l’imprudence. J’ai rencontré plusieurs personnes qui ont croisé Annick Boucher : elle était extrêmement séduisante. J’ai lu en détail et en entier son procès aux Archives départementales du Loiret : à chaque allégation du juge, elle a une réponse et un témoin qui lui donne raison. C’est pour ça qu’on n’a pas pu la condamner. Sauf que – et c’est là-dessus que je termine le livre – aux archives du Blanc, il est bien écrit qu’elle était une indic de la Gestapo.
Couverture du livre Le Gâtinais en résistance, Liliane Brulez, Corsaire Éditions
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Les Éditions Corsaire ont plusieurs livres relatifs à la Seconde Guerre mondiale dans leur catalogue, parmi lesquelsLa Tragédie des lycéens parisiens résistants, de Georges Joumas, docteur en histoire contemporaine. Ce livre relate l’épisode des « fusillés de Sologne » autre fait marquant de la résistance, au cours duquel 41 lycéens et étudiants parisiens des corps francs ont été exécutés par la Gestapo, suite à la trahison de l’un des leurs. Ces faits se sont déroulés à La Ferté-Saint-Aubin. « Le réalisateur David André s’est appuyé sur le travail de Georges Joumas, pour son film Les lycéens, le traître et les nazis », nous explique Gilbert Trompas, directeur de Corsaire Éditions. Diffusé en janvier 2021 sur France Télévisions, ce remarquable docu-fiction a permis à de très nombreuses personnes de prendre connaissance de ces faits marquants, mais qui se sont retrouvés noyés dans les innombrables exactions de l’armée occupante, suite au Débarquement sur les côtes normandes.
Par Administrateur réseau le lundi 8 avril 2024, 12:29
L’ouvrage de Liliane Brulez est l’aboutissement d’un patient travail de nombreuses années de recueils de témoignages et de recherches.
Liliane Brulez a publié le mois dernier un ouvrage : Le Gâtinais en résistance. À l’est du Loiret au temps des maquis. Rencontre avec cette ex-professeure.
Sur le sujet de la Résistance, « Montargis est le parent pauvre du Loiret. Je me suis alors dit qu’il fallait écrire pour ces gens, être leur porte-parole » exprime Liliane Brulez. Son ouvrage intitulé Le Gâtinais en résistance. À l’est du Loiret au temps des maquis est paru le mois dernier aux éditions Corsaire. Ce recueil de 445 pages, très documenté et enrichi de nombreux témoignages de résistants, est l’aboutissement d’un long et minutieux travail mené par cette ancienne professeure de sciences et vie de la terre, devenue psychologue en 2012, et qui exerce désormais à Villemandeur.
Née à Paris mais arrivée très tôt dans le Gâtinais, elle a été imprégnée par les récits de guerres de ses grands-parents maternels de Montargis, et notamment de son grand-père, grand blessé de la Première Guerre mondiale puis résistant durant la Seconde. Vivant à Griselles, il plaça des réfractaires du STO et des clandestins dans les fermes environnantes avant d’être arrêté par la Gestapo puis libéré, presque miraculeusement.
« J’aimais aussi beaucoup écouter les histoires des autres et j’étais de l’âge de l’une des filles de Bernard Chalopin. Alors je tendais l’oreille lorsqu’il évoquait le maquis de Lorris, puis je m’y suis intéressée de plus en plus et il me disait d’aller interroger un tel et un tel. Je pense que d’écouter les uns et les autres me confier leurs traumatismes m’a dirigé vers la psychologie » explique cette Gâtinaise.
De longues années de recherches
Alors, à partir de 1992, Liliane Brulez a beaucoup enregistré les acteurs de cette période noire de notre histoire. Férue d’histoire locale, elle publie en 1996 La Chaussée : témoignages et photographies aux éditions de l’Écluse. Puis elle se plonge avec beaucoup de cœur dans l’histoire de la Résistance locale. En 2004 elle rédige au titre de correspondante pour l’Éclaireur du Gâtinais, des articles sur le sujet. Démêlant avec patience des fils, elle enrichit son travail de ses recherches menées aux archives locales, départementales à Orléans, nationales à Paris, mais aussi de la justice militaire au Blanc (Indre), ou encore à la bibliothèque de documentation internationale contemporaine de Nanterre et au service historique de la Défense à Vincennes.
« Ainsi, en parallèle des récits des Résistants, j’ai trouvé beaucoup d’informations d’instructions de procès par la Feldgendarrmerie et la Gestapo. C’est intéressant d’avoir l’autre version par rapport à celle de la Résistance » précise-t-elle.
Elle découvre ainsi que Jean Vessière peu évoqué de nos jours et pourtant responsable du groupe Gâtinais du réseau Prosper était très recherché et traqué. Dans les treize chapitres de son ouvrage, elle évoque la mémoire de sa famille dans la guerre, le réseau Prosper dans le Gâtinais, comme le drame de Chuelles, les chefs locaux, les résistants de Ferrières, les fusillés de la Nivelle, Lucien Tripot et le réseau Comète, Briare et le mouvement Résistance, ou encore les maquis de Lorris et du Charme.
Des rencontres prévues avec Liliane Brulez
Liliane Brulez, également membre du conseil d’administration de l’Association des familles et amis des anciens du maquis de Lorris, a entamé un cycle de rencontres-dédicaces ce samedi, au musée départemental de la Résistance et de la Déportation de Lorris autour de son ouvrage. Il se poursuivra samedi 13 avril de 10 à 18 heures à l’espace culturel Leclerc, le 20 avril à 17 heures à la librairie Les lointains du monde à Briare, le 24 avril à 18 h 30 à La Librairie « Au fil des mots » à Gien, enfin le 15 juin lors des portes ouvertes du château du Clos-Roy à Lorris.
À lire. Le Gâtinais en résistance. À l’est du Loiret au temps des maquis, éditions Corsaire,
448 pages, mars 2024, 35 €. En vente en librairie localement et sur les plateformes.
Prends le large mon gars
C'est le vent qui t'appelle
Prends le large mon gars
Il est temps de partir
Prends le large mon gars
C'est le vent qui t'appelle
Eho ! Les gars, au vent de la mer
Eho ! Les gars chantant
Prends le large mon gars
Sur la vague jolie
Ton bateau glissera
Comme un grand goéland
Prends le large mon gars
Sur la vague jolie
Eho ! Les gars...
Prends le large mon gars
N'aie pas peur des tempêtes
Prends le large, ton bras
Est plus fort que la mer
Prends le large mon gars
N'aie pas peur des tempêtes
Eho ! Les gars...
Prends le large mon gars
C'est la vie qui t'appelle
Hisse toutes les voiles
Bonne route et bon vent
Prends le large mon gars
C'est la vie qui t'appelle
Eho ! Les gars...