LE GÂTINAIS EN RÉSISTANCE - Liliane BRULEZ

À l'est du Loiret, au temps des maquis.
Préface de Georges O’NEILL

« Je me souviens, on faisait des confitures de mirabelles. Pour les dénoyauter, nous étions installés dans la cour qui donnait sur la rue.
Tout à coup, voilà une voiture de la Gestapo qui arrive ! » Jeanne Milard 2004

« Si j'ai été là, c'est que je ne pouvais pas être ailleurs. Quand j'avais vingt ans, j'aimais bien  m'amuser, j'allais voir les filles.
Si j'ai participé c'est parce que ça s'est trouvé comme ça. » Daniel Trouvé 2004

Les héros de la Résistance du Gâtinais prennent ici la parole.

Leurs témoignages constituent la trame de cet ouvrage illustré de photographies dont la plupart sont inédites. À partir de ces récits, l'auteure a mené une recherche historique à travers les services d'archives officielles, mais aussi les documents privés. Elle s'appuie également sur la lecture d’œuvres de référence pour contextualiser les événements locaux dans le cadre national, en les présentant sous un angle à la fois géographique et chronologique. De Ferrières à Briare, de Chuelles à Lorris, on découvre l'action des groupes de la région. Si ce travail se défend d'être exhaustif, aucun livre ne proposait jusqu'alors un tableau synthétique de ce qu'a été la Résistance dans l'est du Loiret. Longtemps parent pauvre du département, il a pourtant eu ses combattants.

Le Gâtinais est une région dont les contours donnent lieu à de nombreuses controverses. Celui dont il est question dans ce livre s'étend sur la partie est du Loiret, le sud de la Seine-et-Marne et l'est de l'Yonne. Parcouru par la vallée du Loing et le canal de Briare, le Gâtinais se démarque de l'Orléanais. Cette scission entre l'est et l'ouest date des Gaulois, du temps où le Gâtinais était habité par les Senones, tandis que la forêt d'Orléans appartenait aux Carnutes. Les communications étant plus développées dans le sens nord-sud, c'est naturellement que les hommes ont établi des réseaux de Résistance en lien avec la région parisienne.Longtemps parent pauvre du Loiret, le Gâtinais a aussi ses combattants qui prennent tour à tour la parole pour évoquer la période de l'Occupation. Ce livre raconte l'histoire de ces héros ordinaires.

Liliane Brulez a passé son enfance à Montargis, dans le quartier de la Chaussée où ses ancêtres, originaires de Charny, sont venus s’établir au 19^e siècle. De cette enfance elle a gardé un goût prononcé pour les histoires de vie et le passé du Gâtinais. Depuis des années, elle écoute les anciens évoquer leurs souvenirs et consigne leurs témoignages. Dans les archives, elle confronte récits et documents officiels. Auteur d’articles pour les Amis du Vieux Montargis, elle est aussi membre de la Société d’Émulation de l’arrondissement de Montargis et de l’association Épona (qui a pour objet la recherche, l’étude et la transmission de l’histoire du Patrimoine et des Traditions). Liliane Brulez a collaboré aux journaux locaux, la République du Centre et l’Éclaireur du Gâtinais, dans lequel elle a fait paraître des monographies locales sous le titre « Histoire d’il y a belle lurette ». Après une première carrière de professeur de sciences, elle est aujourd’hui psychologue. »

Trois niveaux de lecture :
-Témoignages recueillis par l’auteur,
-Extraits de documents d’archives,
-Textes issus de publications,
448 pages en couleur, 230 photos, couverture avec rabats, cahiers cousus.

• Repères chronologiques de la Seconde Guerre mondiale avec les événements du Gâtinais.
• Lieux de mémoire : Monuments et plaques rendant hommage aux héros de ce livre, emplacement des parachutages cités dans l’ouvrage
• Index de 150 noms.
• Index des lieux.