Découvrez nos différentes marques, en cliquant sur les logos en bas de page.

Newsletter :


LE PRÉSENT INDÉFINI, Mémoires d'une vie - Madeleine Léo-Lagrange

LE PRÉSENT INDÉFINI, Mémoires d'une vie - Madeleine Léo-Lagrange
Prix : 14,60 €
En stock
Total :


Préface de Pierre MAUROIS

Édition présentée et établie par Robert BERNARD et Albert RONSIN, Madeleine Lagrange (1900-1992) est née à Saint-Dié des-des-Vosges. Avocate, elle épouse Léo Lagrange, choisi par Léon Blum pour être le sous-secrétaire d’État aux Loisirs et aux Sports du gouvernement de Front populaire. Associée à tous les combats de la gauche socialiste contre le fascisme et l’injustice, de 1920 à 1940, Madeleine poursuit, aprés la mort de Léo Lagrange tué au cours des combats en juin 1940, l’action en faveur de la justice sociale et de la culture populaire.

280pages 


Description

PRÉFACE

  « Je vivais selon mon cœur : amour, amitié, socialisme ». Cette phrase, extraite du livre qu’on va lire, résume parfaitement la vie et la personnalité de Madeleine Léo Lagrange.

  Une vie tout entière éclairée par les seize ans passés aux côtés du plus illustre méconnu de l’histoire de la République : Léo Lagrange.

  Premier ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, élevés au rang d’une obligation nationale, Léo Lagrange fut aussi l’un des premiers tués de juin 1940, pour avoir préféré reprendre l’uniforme sur le front, en première ligne, parmi les plus exposés.

  « Il m’associait à son action avec une tendresse attentive… Il disait souvent "nous", cela voulait dire "nous deux", "nous trois" ou encore "les nôtres" », rappelle ici Madeleine. C’est cela la tâche partagée, c’est cela aussi l’amour. Et, pendant plus d’un demi-siècle après la disparition de Léo, Madeleine a tellement bien continué l’œuvre de son mari qu’on ne l’a plus appelée que « Madeleine Léo » Lagrange. Elle portait leurs deux prénoms accolés, comme une promesse, une fidélité à un engagement. L’amitié. Les Lagrange, puisqu’on ne peut plus les dissocier devant l’histoire, ont été le noyau d’une véritable constellation d’affections. Des plus célèbres, au premier rang desquels il faut citer Malraux, mais aussi De Gaulle, Jean Prévost, Georges Gurvitch, Pierre Cot et bien d’autres, aux plus humbles comme cette voisine de Gironde ou ce militant de l’Avesnois. C’est que, pour eux, l’amitié n’est pas simple affaire de relations mondaines, mais profonde exigence et rencontre des êtres dans leur singularité universelle.

  Le socialisme, enfin, le moteur de leur vie. Et, dans leur sillage, de celle de tant d’autres. Ayant créé avec quelques amis, au début des années cinquante, la Fédération Léo-Lagrange pour maintenir et développer les idées novatrices de celui qui avait été aussi député du Nord, j’ai bien connu Madeleine.

  Elle nous a toujours donné l’exemple d’un engagement sans retour ni calcul. Le 10 mai 1981, quand, avec François Mitterrand, le Parti socialiste a triomphé après de si longues années de combats, elle est venue à ma rencontre alors que j’étais dans un studio de radio, comme si elle voulait témoigner du passage de relais entre sa génération, celle de 1936, et la nôtre, celle du socialisme à réinventer.

  Madeleine, qui nous a quittés en 1992, n’a pas écrit de « mémoires », au sens classique du terme. Mais depuis longtemps, depuis toujours, elle rédigeait, au hasard des rencontres et des occasions, de petits textes de souvenirs, réunis dans un « tapuscrit » recueilli par Jean Weiller, son frère.

  C’est l’honneur de Robert Bernard, maire socialiste de Saint-Dié-des-Vosges, la ville natale de Madeleine Weiller-Lagrange, mais aussi celle de Jules Ferry, que de publier, avec l’aide d’Albert Ronsin, ces pages empreintes d’une grande pudeur, émouvantes et militantes à la fois. Puissent les jeunes d’aujourd’hui — et les générations de demain — se souvenir que des jeunes gens qui n’avaient pas vingt ans au lendemain de la Première Guerre mondiale, ont su « vivre selon leur cœur », en misant sur l’amour, l’amitié et cette recherche courageuse de la justice et de la fraternité, qui a pour nom le socialisme.

Pierre MAUROY (1928-2013)
Ancien Premier Ministre (1981-1984)

Président d’honneur de la Fédération Nationale Léo Lagrange
Sénateur (1992-2011) maire (1973-2001) de Lille
Président de Lille-métropole, communauté urbaine de Lille (1989-2008)

 

 

 



Détails
ISBN9782910475185