La première session du Parlement des écrivaines francophones s’est achevée vendredi dernier et les projets ont déjà fusé. Orléans devrait ainsi accueillir chaque année une session de ce rassemblement. Olivier Carré a ainsi invité ce Parlement à siéger dans la cité johannique « autant d’années qu’il le souhaite. La Terre est ronde, mais il faut un point où s’ancrer. La force de la Toile est qu’il n’y a plus de petit ou grand endroit. Orléans a souvent promu ce que l’on rejetait ailleurs », a affirmé le maire d’Orléans, qui s’est également montré favorable à la mise en place de résidences d’écrivaines francophones « ayant des difficultés à s’exprimer dans leur pays. »Parlement des écrivainesUne multitude de projets

Et pour le reste, que garder de cette édition ? Eh bien, que ce Parlement des écrivaines francophones fut un vrai… parlement ! Ceux qui ont assisté aux débats de ces 70 écrivaines peuvent ainsi en témoigner : la pluralité des avis fut au rendez-vous, du « manifeste » signant la naissance de cette assemblée en passant par la question de la migration. Le nom des éditions Corsaire a été lancé pour une publication des actes et l’écrivaine Fawzia Zouari a affirmé la volonté de ce Parlement de s’exprimer publiquement « chaque fois qu’il y aura une censure, chaque fois qu’il y aura une fatwa. » D’autres projets ont été évoqués, et notamment celui d’écrire des livres en commun. L’un d’eux pourrait avoir comme titre : 36 h dans la vie d’une femme !