La Nouvelle République du Centre-Ouest

Dire qu'Antonio Ferrandiz a la marine dans la peau, ne sera pas faire injure à son actuelle activité de dermatologue. Celui qui, jadis, avait effectué son service national en tant qu'assistant médical aux pêcheurs de thon travaillant en mer d'Irlande, vient de joindre l'utile à l'agréable : Les Voiles de la République est sorti la semaine dernière aux Éditions Corsaire. Ce roman de 499 pages évoque le conflit naval ayant opposé la France et l'Angleterre pendant la période révolutionnaire puis napoléonienne.
On ne guérit jamais de son enfance. Bercé par les récits de son ancêtre, Juan Mirambell, célèbre capitaine de la marine marchande espagnole, le petit Antonio appréciait tout particulièrement la littérature anglaise. « J'aime l'histoire, j'aime la marine, les océans m'ont toujours attiré. Et je m'interroge depuis longtemps sur l'absence de vision française de cette guerre maritime. » Les Voiles de la République ont donc pour vocation de combler le manque.
« L'idée est de faire une suite, souligne l'enfant de Barcelone installé à Châteauroux depuis 1979. Il sera question des aventures d'un officier originaire de Loches. Après, est-ce que j'aurai le souffle nécessaire? » Une seule solution pour arriver à bon port : hisser la grand-voile !